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:: What's happened on Rokkenjima, 1986, Doctor ?! [Doctor Who & Umineko] ::

 
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MessagePosté le: Jeu 17 Avr 2014 - 22:29    Sujet du message: What's happened on Rokkenjima, 1986, Doctor ?! [Doctor Who & Umineko] Répondre en citant

Titre : What's happened on Rokkenjima, 1986, Doctor ?! pour rappeler les deux univers.


Résumé : 4 Octobre 1986, la famille Ushiromiya, est présente sur Rokkenjima pour une conférence annuelle. L'île que s'est acquis le chef actuel de la famille, Kinzo Ushiromiya, ayant reçu dix tonnes d'or cachés sur l'île d'une certaine Béatrice, la Sorcière Dorée. Le lendemain, mystérieusement, l'île disparaîtra. Le Docteur était présent ce jour là, à évité une mort funeste. Que s'est il passé ce jour là ? 


Genre : Cross-over. Alternatif, sentimental, dramatique & tragique. Thriller en quelque sorte avec une pincée de policier.

Spoilers : Se situe après la saison 4 mais se détache entièrement des spéciaux de 2009, donc aucun spoilers en vue. Toute la partie Moffat ne sera pas traitée vu que cela change de lieu, direction l'Asie. Spoilers à venir pour les "réponses" sur la seconde oeuvre, ainsi que certains déroulement de la série. Mais...ça ne sera pas traité sous le même angle donc ce sera très divergent du Visual Novel. 

Disclaimer : Tenth Doctor ne m'appartient pas - heureusement ou pas pour lui - ainsi que tous les membres de la famille Ushiromiya, les personnages magiques, les Sorcières, le Méta-wolrd...ainsi que tout l'univers en lui-même d'Umineko appartent à 07th Expansion que je me remercie grandement pour la grandeur de ces personnages. En fait, seules mes intenses modifications sont de moi.  

Notes de l'auteur : D'abord sachez que je prends les personnages à contre-courant, leur donnant un traitement qui peut paraître bizarroïde tout en s'inscrivant très bien dans l'univers des deux séries. Cela peut être une "réponse " pour Rokkenjima, et une aventure du Doctor pour Tenth. Il y aura bien une nouvelle "compagne", et je vous préviens de suite, l'idylle que je vais créer va être anéantie avec grand sadisme. Un sadisme nécessaire j'ai presque envie de dire. Tout est progressif mais je tournerais longtemps autour de la boîte avant de donner "la meilleure réponse" à cette dernière, vous donnant le temps de vous mettre dans l'ambiance des deux séries combinées en profitant des happy end et en me détestant lors des dead end. J'espère que le comportement de Tenth sera respecté dans toutes ses interventions. Enfin, dits-moi ce que vous en pensez ! 


Sommaire : 


OS I : Curse or reward ?


OS II : My daughter is a witch


OS III : Tragedy of Rokkenjima


OS IV : A light of hope could exist inside the darkness world


OS V : ...









---- 
 
 
 
 
 
 
 
 
Citation:


OS I : Curse or reward ? 




1975, Tokyo. 
  
Tenth Doctor se sentait terriblement seul. Il vivait sa cinquième année d’existence, devenue entièrement noircie par ses épreuves passées, mais devant continuer d’aller de l’avant. Découvrir le monde, voyager, c’était ce qu’il aimait faire. Néanmoins, étrangement, cette fois-ci, le Docteur n’avait pas eut le courage de faire décoller le Tardis ailleurs que sur la Terre.  
  
Il voulait oublier Rose. C’était la personne comptant le plus pour lui, l’unique personne auquel elle croyait, l’unique personne l’ayant relevé dans son existence terrienne les douleurs de la Guerre du Temps et lui avait offert ce sentiment d’amour. Lors de leur première séparation, le Docteur n’était pas parvenu à se déclarer à temps. Et lors de la seconde, le dernier Seigneur du Temps s’était tu, avant de voir le Métacrisis lui murmurer ses mots.  
  
Comment pouvait-il vivre normalement après avoir perdu définitivement celle qu’il aimait ? Comment pourrait-il agir normalement en venant de perdre sa précieuse Donna Noble ?  
  
Tenth Doctor en avait marre. Londres, sa ville tellement menacée, sa ville tellement adorée était devenu un lieu maudit de nombreux mauvais souvenirs. Il ne pourrait plus jamais passer devant l’ancien appartement où vivaient les Tyler sans penser à eux. Il ne pourrait plus jamais marcher dans la ville sans penser à Donna Noble vivant une existence commune alors que sa vie comblée de femme était auprès de lui. 
  
Il ne pourrait, malheureusement pas, se changer les idées en  revoir le docteur Martha Jones, son ancienne compagne, sans songer à la douleur d’ignorance qu’il lui avait faite. Il ne pourrait pas, non plus encore une fois, tragiquement, siéger un temps à Cardiff aux côtés de Jack Harkness. Son statut d’aberration ne rendait pas possible les voyages au bord du Tardis.  
L’immortel ressuscité par le vortex du temps ne voudrait sûrement plus séjourner avec lui. 
  
Alors, il s’était déporté ailleurs, par delà les frontières de l’Angleterre, pour l’orient.  
  
Sa boîte bleue faisait tâche devant l’amas de population s’affalant sur chaque passage piéton. Les grattes ciels donnaient davantage de grandeur à la petite ville, qui cinquante ans plus tôt, avaient subi un puissant tremblement de terre ayant réduit une bonne partie de la ville. 
  
Les êtres humains continuaient leur vie avec leur angoisse. Le Docteur, observant tout les coins avec curiosité sans rien espérer de ce petit voyage, comparait cela à une fourmilière en constante évolution. Chacun savait ce qu’il y avait à faire et chacun le savait avec conscience.  
  
Main dans les poches, comme à son habitude, le Docteur, lui, tentait de s’amuser de ses découvertes. En scrutant toutes les banderoles en kanji de certains magasins, il se disait qu’il ne pourrait pas demeurer au Japon sans avoir goûté de ramen ! Cela n’avait aucune importance proprement dit, mais c’était comme se donner le rôle d’être un touriste.  
  
C’était sur cette idée qu’il passa un passage piéton. Il ne fit pas attention au monde autour de lui. Le Docteur fut donc lui-même surprit de sentir la personne contre lui lâchant un « itai ! ». 
  
C’était une jeune femme aux longs cheveux châtains clairs, vêtue d’un chemisier blanc et d’un veston noire. Elle était suffisamment âgée pour avoir quitté les études et être devenue une femme élégante avec des manières liées à son éducation, et suffisamment jeune pour ne connaître rien de l’existence à deux. Cette dernière releva les yeux, similaire aux siens.  
  
Immédiatement à ce détail, sans véritable raison, le Docteur s’était mit à sourire. Son intérieur ne s’attendait absolument pas à rencontrer un jour une femme lui ressemblant physiquement.  
  
-          Excusez-moi…. 
  
La percutée s’était aussitôt inclinée pour montrer tout le désagrégement qu’elle pensait lui avoir causé. Très poliment, suivant les normes japonaises, où par ses yeux, on pouvait tout de suite deviné qu’il était étranger, il rendit l’appareil. Le Docteur souriait.  
  
Il était heureux de pouvoir discuter, même sans aboutissement par la suite. Les rencontres avec ses compagnes étaient provoqués par ces imprévus, pourquoi  cela changerait-il ?  
  
-          Non, c’est de ma faute. Vous allez à votre travail ? Engagea le Seigneur du Temps. 
  
Tenth Doctor voulait être certain de la fine impression d’une rencontre, tout, sauf hasardeuse. Funeste destin des personnes le côtoyant, mais dont l’expérience du Docteur réagissait.  
  
-          Oui… 
  
La tonalité de la réponse surprit l’extraterrestre de 905 ans : elle semblait à la fois fluette, douce comme adoucie mais un coup du sort et émerveillée par l’individu devant lui. Elle rougissait et paraissait entièrement petite devant l’homme séduisant à ses côtés. Cette dernière hésitait à lever son regard vers le percuté. Elle observait à droite et à gauche en tentant de se justifier dans son expression sur quelque chose à voir, néanmoins, à chaque fois, son regard retomba sur lui. Cette situation, le Docteur n’avait pas été préparé mentalement à la gérer.  
  
Toutefois, le sort lui mâcha le travail. La lueur d’émerveillement si chère à la percutée se retira avec difficulté de son regard, des regrets se ressentant dans sa posture. Elle se résignait sans connaître l’individu en face d’elle, comme si un courant d’air lui avait murmuré l’impossibilité de son souhait. Elle combattait une émotion à peine ressentie.  
  
-          Je devrais…je dois vraiment m’en aller… 
  
Elle le salua, sans lui demander son nom, sans lui demander où il habitait ou d’où il venait.  
Tenth Doctor répondit, acceptant cette rencontre éphémère comme tant d’autres.  
  
Mais l’inconnue ne partit pas après s’être enfin libéré du torse du Seigneur du Temps. Elle resta debout, à le scruter, sans bouger, sans parler, comme stoppée dans le temps. Finalement, elle aurait trop de regrets. Alors elle questionna :  
  
-          Comment…comment vous appelez-vous ? 
  
La jeune femme avait reprit confiance en elle dans ce questionnement. Elle pourrait mettre un nom sur ce visage, pouvoir le retenir et se le remémorer sans se troubler dans sa solitude d’adulte de ne plus jamais le revoir. Tenth Doctor savait, que s’il partait, il ne reviendrait plus. Cette femme serait une nouvelle victime d’un amour sans retour, comblé dans une attente sans lendemain, une femme attendant désespérément son Ulysse.  
  
Il avait déjà changé sa vie à l’instant même où leurs destins s’étaient croisés. Restait à savoir si c’était pour une nouvelle malédiction ou pour une récompense donnée en retard. Il n’avait plus rien à perdre, seul comme il se sentait, seul comme il était maintenant.  
  
-          Le Docteur.  
  
Si on suivait le langage japonais, cela donnait concrètement « Sensei », dans le sens où ce n’était pas le terme employé pour un médecin ordinaire qui n’avait rien à voir avec cette traduction. Néanmoins, pour la percutée, dans son langage, ce n’était pas très parlant. Certes, cela mettait déjà le Seigneur du Temps sur une échelle de politesse plus élevée, mais cela ne répondait en rien à ce qu’il était ! Il y avait une large palette de choix.  
  
-          Le Docteur ?  
  
-          Simplement le Docteur. Et vous ?  
  
-          Ushiromiya Rosa.  
  

 
 
 
 

 

Citation:
OS II : My daughter is a witch 
 
 
 
1982, appartement de Rosa.
 
 
-          Uu ~ uu ~ regarde papa ! 
 
Maria Ushiromiya, aux cheveux châtains foncés abordant des yeux violets émotifs, tenait une peluche en forme de lion doré. Cette dernière représentait un cadeau de sa mère, pour s’excuser de tout les tracas familiaux avant son anniversaire, tout en étant une grande preuve d’amour de sa part. Son père, de son côté, lui avait montré la partie de l’univers le plus merveilleux, le plus magique, où l’imaginaire était roi. Paternel qui avait désormais 911 ans.
 
La naissance de sa fille, après quelques années d’adaptation et à s’obliger à restreinte ses voyages pour ne pas anéantir sa vie de couple, avait été son plus beau cadeau ! Chaque jour se passait au maximum avec sa descendance – n’ayant aucun travail à effectuer –
 
Maria avait davantage uni l’étrange couple. Pour Rosa qui était passée de compagne imprévue du Docteur à sa femme, non officielle certes sur les papiers administratifs et à moitié accepté par les autres membres de la famille Ushiromiya, c’était une preuve de fidélité du Docteur.
 
Gesticulant dans les bras du Seigneur du Temps comblé et aimant, Maria cherchait à attirer l’attention de son père pour lui montrer un grimoire. Celui-ci était recouvert de formules magiques, de dessins de ces voyages dans l’espace-temps et de ses entrevues avec une certaine « Béatrice »…annuellement, pour une conférence de famille par rapport à l’héritage, tous les membres de la famille se rendaient sur l’île de Rokkenjima. C’était là-bas que Maria disait s’être liée d’amitié avec une « sorcière » : Béatrice. Ni Rosa ni lui ne l’avait vu directement. Néanmoins, le chef actuel de la famille, Kinzo Ushiromiya, en parlait souvent.
 
-          Pa~pa~
 
-          Je regarde, je regarde, sourit le concerné en s’emparant du grimoire.
 
-          Uu ~ Uu ~
 
C’était un samedi après-midi, et Rosa était encore à son travail. Vu qu’elle vivait avec un extraterrestre de passage habituellement sur sa planète préférée, Rosa savait l’impossibilité de le forcer à agir comme un humain. Avoir du travail, donné de sa sueur dans une routine habituelle, c’était impossible pour lui. Le Docteur, avait droit, tous les soirs, depuis qu’ils étaient officiellement en couple et avait prit cet appartement, de voyager dans le Tardis, avec ou sans elle. S’il le désirait, les dimanches étaient consacrés à des tournées dans l’univers avec sa fille, seulement dans des endroits sécurisés où un repérage avait été fait au préalable.
 
Le poids du Tardis dans l’existence de leur fille, devenait quant à lui, de plus en plus un sujet houleux à traiter. Rosa avait refusé de vérifier si elle avait deux cœurs ou un, car elle connaissait le choc de savoir sa fille Seigneur du Temps elle aussi. Cela symboliserait qu’elle serait la seule à dépasser dans une « mort unique », bien qu’elle savait que la régénération de son mari actuel, le Tenth Doctor, entraînerait avec elle la perte de sa personnalité actuelle.
 
Néanmoins, elle voulait que sa fille reste attachée sur Terre. Elle ne voulait pas que toute son existence se base sur une machine spatiale sans aucune attache particulière ou de voyages éphémères dans un désir de découverte sans aucune accroche réelle. 
Le Docteur, de son côté, tentait de se donner de bonnes raisons intérieurement pour continuer ces visites dans l’espace-temps en sachant qu’il devrait y mettre fin un jour. Une certaine culpabilité renaissante le hantait parfois quand Tenth regardait sa fille. Le Seigneur du Temps ne comprenait pas pourquoi le sort l’avait fait échoué autant de fois auparavant…pourquoi il n’était pas eut le courage de faire sa vie avec Rose…
 
En même temps, le Docteur refusait de s’apitoyer, de revoir Rose dans Rosa. Il était heureux, d’un bonheur qu’il n’avait eut jamais eut l’habitude de ressentir aussi durablement. Aucun élément perturbateur n’était venu pour les séparer, Tenth Doctor ne leur permettrait plus.
 
Délicatement, le paternel ouvrit le grimoire de Maria, rempli d’une sensation étrange. C’étaient comme si cet ouvrage renfermait toute une dimension à elle seule, où l’imagination avait rattrapé la réalité pour s’incruster en elle. Magie, ce prénom raisonnait dans ce livre.
 
Maria souriait d’apercevoir son père faire l’effort d’entrer dans son propre univers. Tenth sortit ses lunettes pour découvrir, dans une posture plus élégante d’après lui, l’ouvrage. Il y avait dès les premiers pages des croquis des univers qu’il avait visités, des Daleks, des Cybermen…puis de Sakutarou. Puis venait des formules magiques : pour créer le beau temps, pour créer des bonbons, pour une ambiance chaleureuse partout…
 
-          Uu ~
 
Puis il y eut une page qui interpella le Docteur, où il s’arrêta, sentant sa fille se coller davantage contre lui, montrant toute l’appréciation de leur proximité. C’était une page quasi vierge où était marquée uniquement une phrase, d’une écriture ne provenant pas de sa fille.
Toutefois, ce n’était pas ce détail provoquant son anxiété.
 
« Maria, apprentice Witch of Origins » 
  Cette phrase, cette unique phrase présente sur ce grimoire n’avait pas de sens. Sa fille n’était pas une sorcière comme toutes celles qu’il avait rencontrées dans son expérience, alors qu’est-ce que cela signifiait ? Pourquoi ce titre en particulier ? Le Docteur tombait dans l’inconnu.
 
Sauf qu’il ignorait où cela irait. Il regarda Maria, prêt à lui poser la question. Son regard se fut hésitant, voyant les yeux émerveillés de sa fille. Béatrice lui tenait immensément à cœur…
 
-          Maria…cette phrase, qu’est-ce que c’est ?
 
La concernée de cinq ans observa son père quasi millénaire, la bouche entre-ouverte de surprise voyant l’incompréhension de son paternel par rapport à cela. Elle serra davantage sa peluche préférée dans ses bras, collant un court instant sa tête contre ce dernier avant de relever la tête et d’assurer fermement :
 
-          Papa, je suis une sorcière. Une apprentie sorcière. Une apprentie de Béatrice, uu ~
 
Tenth Doctor crut apercevoir à la fin de sa phrase un papillon doré naître derrière lui, s’envolant proche du père pour bien prouver sa présence. Une existence invisible omniprésente, comme une atmosphère qui servait de vecteur pour de telles conditions.  
 
Un tel évènement remit en question tout ce à quoi le Docteur avait cru depuis sa jeunesse…
 
 
  
   
 
 
 
 
 
 
 
 
    





 
 
 
 
    

 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Citation:


OS III : Tragedy of Rokkenjima 


 

  
 
 
1986 
  
Les toussotements du Tenth Doctor, cherchant avidement une respiration dans sa fuite mal gérée, accompagnaient les secousses incessantes du Tardis dans un pilotage à moitié maîtrisé. Le dernier Seigneur du Temps se sentait lentement partir dans une inconscience qu’il ne voulait guère, provoquant inévitablement un crash il-ne-savait-pas-où dans l’espace-temps.   
  
C’étaient des doigts contraints qui positionnaient le Tardis, dans un fin regard projeté à l’écran de commande indiquant la date et le lieu. Il voulait aller à un endroit précis, le même jour du moment où il avait dû se contraindre à partir. Cette destination amplifiait son haut de cœur, se retenant de vomir, ne prêtant même plus attention aux brûlures de son manteau marron. Le choc soudain de l’atterrissage le projeta en arrière, dans un second bruit de toussotements de sa part. Il se retenu de nouveau de vomir, restant sur le sol.  
  
Brusquement, le Seigneur du Temps s’effondra en sanglots, d’une culpabilité qu’il n’avait jamais autant éprouvé depuis bien longtemps. Il avait eut l’impression d’avoir revécu la Guerre du Temps, ce dernier jour où il avait tout décidé. C’était son deuxième paradis qui s’était effondré. Se calmer, se poser, non, Tenth Doctor n’y arrivait pas.  
  
Il voulait simplement retourner en arrière, être là au bon moment, comprendre plus vite, en connaître davantage sur les membres de sa famille…et les sauver. Il n’avait pu sauver personne, même pas sa femme, même pas sa fille…sa seconde raison de vivre, son miracle soudain s’était brisé en milles morceaux. Et sa machine temporelle, son outil à miracle, ne pourrait que l’emmener, s’il y retournait, que dans un paradis éphémère.  
  
Le point fixe était déjà là. Il avait été créé à cause de lui, parce qu’il en faisait partit ! 
  
Dans une rage incontrôlable, le Seigneur du Temps porta un poing sur la coque du Tardis. Celui-ci réagit mal, dans un petit bruit recherchant à être apaisant, mais rien ne changea la colère du Docteur envers lui-même. Il aurait dû mourir là-bas avec eux, c’était ce qu’il n’avait cessé de se dire. Néanmoins, pour une raison aussi stupide de la trouvaille de son corps par les membres de recherches ou une régénération fortuite le faisant changer d’apparence – préférant encore mourir tout court qu’à cela – Tenth Doctor avait renoncé à se laisser brûler.  
  
Toutefois, les flammes l’avaient embrasé, et toute la fumée de l’explosion brûlant les alentours après la perte toute entière d’une partie de l’île l’avait intoxiqué. C’était dotant plus douloureux pour lui qu’il avait l’impression d’éprouver tout ce qu’il avait fait subir à ses camarades lorsqu’il avait appuyé, tout simplement, sur le Moment.   
  
La même cruauté du point fixe était présente. Oui, il pouvait aussi le reconnaître : c’était de sa faute s’il n’avait pu sauver personne. Il se trouvait idiot de n’avoir pas songé à aller dans le futur de Rokkenjima pour voir si cet endroit était sécurisé avec tous ses mystères dessus. Mais où était l’intérêt ? Comment aurait-il pu deviner que cela se passerait ainsi ?  
  
Pour la première fois de toute sa grande existence, Tenth Doctor haïssait son propre Tardis, le refuge qui l’avait fait survivre pendant tant d’années. Il aurait préféré souffrir d’une autre manière, à cause des Daleks, à cause de Cybermen…quelque chose où il pouvait deviner la menace rien qu’en les regardant. Pas à cause d’humains, pas à cause de simple humains ayant provoqués, un parmi eux, une telle tragédie au point de rendre impuissant et de déstabiliser entièrement un Seigneur du Temps ! 
Se relevant douloureusement, une moue de souffrance amère sur le visage dans ses yeux humide et dégoulinant de larmes, il se retourna vers l’écran de contrôle. Le Docteur était tombé au bon endroit, c’était tout ce qu’il lui apportait. Le reste…n’avait aucune importance. 
  
Une de ses compagnes, Rosa Ushiromiya, était morte. Définitivement. Elle avait été la première à partager entièrement sa vie à ses côtés, et pas uniquement simplement dans le Tardis, mais aussi dans les occupations d’un « humain ordinaire ». Rosa était celle qui avait porté le souhait du Docteur envers Rose Tyler, son plus immense regret.  
  
Normalement, rien de la sorte n’aurait dû se passer. C’était tout simplement impossible. 
  
Pourtant, il avait été condamné par le destin. Sa Rosa avait brûlé comme Gallifrey. 
  
Devant le déchirement intérieur de son ventre, le Docteur se précipita à l’extérieur du Tardis, et connaissant l’appartement de Rosa par contre, alla vomir du sang dans les toilettes. Il lui fallu quelques minutes pour se sentir revivre physiquement, mais tout en lui était mort.  
  
Tirant la chasse d’eau, en même instant du petit bruit, il retourna dans le salon où siégeait son Tardis, regardant l’appartement avec une moue triste aux lèvres. Il s’était donné un choix.  
  
Renoncer et avancer…accepter et rester. 
  
S’il renonçait à Rosa Ushiromiya, à la vérité de ce drame, il avancerait. Le Docteur irait vers d’autres horizons, vers d’autres destinées, mais ne se retournerait pas. Cela représenterait l’abandon définitif de la recherche de la vérité de Rokkenjima en 1986, un exil du Japon.  
Rosa resterait un souvenir de son esprit, symbole de son plus grand échec.  
  
S’il acceptait de rechercher la vérité, il devrait rester. Retourner dans le temps et faire « tout comme » était impossible. Le passé était déjà écrit. Le présent, il le vivait dans cet instant. Le futur était incertain. Sans doute aucune enquête ne serait faite. Sans doute la famille Ushiromiya disparaîtrait des mémoires avec Rokkenjima sans un murmure.  
  
Sans doute, espérait-il…quelqu’un avait survécu. 
  
Scrutant les murs du salon, observant un fauteuil en y percevant le fantôme de Rosa et de Maria souriant devant un carnet de dessins représentait leur voyage temporel, la réponse lui parut évidente. Il ne pouvait pas tout simplement partir sans jamais savoir.  
  
Cet appartement était le sien. Ce n’était pas un simple refuge comme le Tardis, c’était un endroit où revenir, c’était sa maison. Pour de nombreuses personnes, il habitait ici, le mystérieux mari de Rosa Ushiromiya, arrivant à payer l’entièreté des factures.  
  
Tenth Doctor soupira courageusement, ramené dans ses tréfonds de souffrance. Cette fois-ci, elles resteraient ancrées dans son être sans plus jamais se séparer de lui-même. Rapidement, délaissant du regard le Tardis n’y prêtant même plus attention, il tourna son attention vers la chambre de Maria. Accablé par ses beaux souvenirs remplissant dans cette pièce, il y entra. 
Peu de temps après, il lâcha entièrement prise sur son émotion.   

 
 
 
 

 
 
 
 
OS IV : A light of hope could exist inside the darkness world 
 
 
 

 
 
 
 
1987 
 
 
 
 Un claquement sourd s’entendit sur le sol. Un journal relatant sur plusieurs pages relatant un étrange fait divers ayant secoué tout le Japon, en un titre: « Suspicion de Rokkenjima ».  L’expression du Tenth Doctor, dans une expression vidée de toute envie de vivre, de tout souhait de pouvoir se reconstruire un jour, vacilla légèrement dans l’espérance.  Il avait demeuré cet homme solitaire, pour l’éternité brisé, dans une attente presque inespérée d’avoir une piste ou de ne plus se savoir seul. Eva Ushiromiya avait survécue.  
Néanmoins cette espérance était teintée d’une grande désolation : la deuxième survivante avait désormais la charge de la seule épargnée du drame, Ange Ushiromiya. Eva, dévastée de la perte de son fils et de son mari, n’avait pas choisi cette prise en charge supplémentaire.
 
Le Docteur se sentait étonnement ramolli pour être le dernier informé d’une telle information, étant resté suffisamment longtemps sur la fin que reçu l’île de Rokkenjima pour attester la possibilité de survivants. Il en souriait d’ironie.
 
Il était le Docteur, l’unique, le tout dernier Seigneur du Temps. Il avait commit un génocide pour le besoin de l’univers, s’auto-condamnant à cette solitude, s’auto-affligeant une perpétuel décadence dans l’Enfer. Ces voyages à travers l’espace-temps, dans le passé, dans le futur, sur Terre ou ailleurs, étaient là pour se remettre et aller de l’avant de la brûlure de Gallifrey. Comment pourrait-il oublier un jour sa responsabilité dans la disparition de sa planète, emportant dans sa destruction tous les heureux souvenirs avec ?
 
Contradictoirement, il avait stoppé ce mode de vie évasif dans une déchirure similaire, dans la brûlure de Rokkenjima, devenu un membre « quasiment accepté » de la famille Ushiromiya.
 
Un même drame pour un comportement à l’entier opposé, n’était-ce pas ironique ?
 
Par expérience, Tenth Doctor savait que c’était le moment de bouger. Il ne voulait pas subir de nouveau le drame du Master, il ne voulait pas encore sentir cette vive douleur lui arracher les entrailles. Il devait tendre la main à Eva Ushiromiya.
 
Certes, Tenth devait le reconnaître, c’était avec une arrière-pensée égoïste derrière. La solitude l’avait meurtri à le rendre méconnaissable, le rendant insensible et dépourvu de compassion envers tout ce qui se passait dans ce monde à cette date précise. Il n’avait plus rien d’exceptionnel quand il se regardait dans le miroir le matin. Le Docteur voyait uniquement son dixième visage, avançant dans l’âge, dont le regard s’éteignait petit à petit, brûlant de l’intérieur sans pouvoir arrêter ce fléau. Il avait aussi perdu tout contact humain, tout moyen de pouvoir faire communiquer ses émotions. Ce qu’il lui restait pour agir comme s’il avait du monde  c’était le Tardis. Mais il n’arrivait plus à y entrer.
 
Il avait même cessé de le regarder. De l’appréhension se lu dans son expression tandis qu’il eut une sensation de contrainte à devoir observer son refuge l’ayant tenu en vie pendant tellement d’années. Une moue de dégoût aussitôt naquit sur ses lèvres.
 
Assez souvent, collé à un mur quelconque de l’appartement, Tenth Doctor implorait Rose. C’était une supplication inutile, démontrant son état désespéré. Il espérait que sa voix pourrait traverser les murs de la réalité, entendre sa prière et apparaître comme un ange s’emparer de sa main et l’aider. Il voulait percevoir son fantôme dans la rue, se souvenant de chaque seconde de ces voyages avec elle, de chacun de ces sourires…et chacun de ces regrets. Il n’aurait même pas refusé de savoir les murs de la réalité brisé, cela affaiblirait la souffrance de son cœur pour pouvoir se dilater dans un faible sentiment de joie. Parfois, il en cauchemardait, même éveillé. Malheureusement, ce souvenir persistant de Rose ajoutait une honte grandissante de sa propre personne que parfois, le Docteur se détestait lui-même.
 
Car, malgré toute sa bonne volonté de l’implorer, d’un autre côté, il avait conscience de la disgrâce qu’il effectuait à sa femme. Et il était hors de question pour lui de traiter Rosa Ushiromiya comme « la remplaçante de Rose ». Alors, de la haine naissant le chagrin, du regret apparaissait le désespoir. Le Docteur voulait revenir à ces jours heureux, à cette vie devant eux n’attendant qu’eux, avec la douleur de la vieillesse de Rosa qu’il aurait, de toute façon, anéantit au plus haut point. Il aurait préféré une fin ainsi, conscient d’une impossibilité sans doute à se reconstruire après. Mais il l’aurait vu vieillir, voir sa fille voler de ses propres ailes, et voir sa femme mourir heureux à ses côtés, restant pour Maria.
 
D’autres jours, il pensait à Martha. Il avait qu’à essayer de trouver son numéro de téléphone en choisissant bien la date, et l’appeler. Il pourrait tenter de lui expliquer, de se confier, d’essayer de trouver une solution. Seulement…l’intérêt était moindre. Même en admettant qu’elle accepterait de l’écouter et de croire, que pourrait-elle faire ? Qu’est-ce que Londres en aurait à faire d’une histoire d’une île japonaise disparue mystérieusement ? Quelles preuves avait-il même pour traiter le cas suffisamment extraterrestre pour entraîner UNIT dans l’affaire ? Le Docteur ne pourrait jamais dire que c’était une cause humaine ! En admettant qu’il déclare que cela soit une Sorcière, que pourrait-il dire sur elle ? Pas grand-chose ! Où serait alors l’intérêt, lui possédant une machine à voyager dans le Temps à crier au secours ?
 
Encore d’autres jours, quand vraiment son gouffre mental était grand, c’était Wilfred lui revenant à l’esprit. Il accepterait le dialogue. Toutefois, c’était impossible de le revoir dans sa maison, chez Donna Noble, sous risque de tuer cette dernière condamnée à l’oublier et à vivre une vie tranquille et ordinaire très loin de lui. Spaceman…constamment, à ces pensées, ce surnom revenait dans son esprit, avec le sourire ou les rires de Donna, avec ces tapes et ces réflexions ne cachant pas leur immense complicité. Il se souvenait aussi de tous les instants où Rosa l’avait prononcé, dans une mine enfantine, faisant naître un court sourire sur ces lèvres.
 
Devant renoncer à cette idée, il lui en restait plus qu’une : Torchwood. Sans doute, dans une chance extrêmement mince très proche du zéro, il trouverait quelque chose. Cela servirait aussi comme parfaite « excuse » pour revoir Jack, néanmoins le Docteur pouvait oublier tout désir de voyager de nouveau avec l’aberration vivante qu’il était. Pendant longtemps, Tenth s’était demandé comment il pourrait se présenter, comment lui dire ou même sous-entendre son souci. Mais cela retombait à plat car l’intérêt était nul. Il recevrait un simple négatif.
 
 



***  
 
 
 
 Le Tardis s’était sentie si seule pendant ces derniers mois. Enfin le Docteur osait lever ses yeux marron vers elle, mais rapidement, tout le bonheur de l’apercevoir, aussi mince soit-il, partit dans le néant. Elle avait été laissée à l’abandon, demeurant cette boite bleue immobilise faisant partit du paysage. Plus aucune affection du Docteur. Plus aucune attention de son voleur. Elle voyait simplement ces reproches envers elle, le fardeau qu’elle représentait.  Ce fut un Tenth Doctor froid, presque énervé de devoir « bouger » de cette façon qui tripota les commandes où, par le passé, il en exprimait tellement de joie. C’était de l’impatience d’être arrivée à bon port le plus vite possible. La secousse ne lui évoquait plus rien.  
Elle aurait aimé garder son voleur proche d’elle un instant plus mais il n’était déjà plus là, sortant du Tardis comme une ombre, se désintéressant de tout l’immensité de ce lieu.
 
-          Docteur…
 
Un tel ressentiment éveilla la conscience la plus profonde du Tardis, au point de la représenter sous une forme humaine, presque similaire à un hologramme, mais clairement vivante. Enchaînée au Tardis pour toujours, suppliant un regard du Docteur envers elle.
 
Cette conscience vivace voulait devenir la créatrice de miracles qu’elle était autrefois, en permettant au Docteur de sourire à nouveau, d’être celle lui fournissant cette joie. C’était le cas avant, dans une grande complicité, dans un grand amour mutuel…désormais elle avait le sentiment qu’il avait rompu avec elle, et qu’il ne reviendrait plus jamais sur sa décision.
 
Une apparence de jeune fille, des cheveux bleus représentant la couleur de la boite bleue préférée des hommes et du Docteur, des yeux violet et une queue de chat pour exprimer sa nature inhumaine, une tenue victorienne pour concrétiser les goûts particuliers du Docteur. Silencieuse, elle attendait la foi de son voleur, la dernière pièce de son édifice. Une existence vouée à demeurer impuissante, invisible aux yeux de tous, rempli de volonté de réaliser toutes les demandes du Docteur, tant que son voleur ne l’accepterait pas. Condamnée à écouter. 
 



*** 
 
 
 
 Tenth Doctor regardait calmement, l’expression neutre, des enfants sortir de l’école. Il espérait ne pas l’avoir raté, le Docteur s’en voudrait tellement, étant sûr d’avoir été à l’heure. Des gardes vêtus de noirs attendaient, surveillant les arrières autour de lui. Sous l’une des manches du Docteur se trouvaient un grimoire, souvenir le plus important de sa nouvelle vie.  Rapidement, une jeune fille fut le centre de toute son attention. Aucun sourire jovial sur le visage d’Ange, ni même un petit sourire exprimant un quelconque bonheur. Il voyait, apercevait de là où il était situé, devant son Tardis, tout le malheur dans laquelle il était. Elle se sentait seule. Elle se sentait prisonnière. Exactement comme lui.
 
Lentement, le Docteur s’avança, sortant immédiatement son papier psychique devant les gardes. John Ushiromiya…cela lui correspondait bien maintenant, et c’était parfait pour s’entretenir avec Ange. Le visage baissé de cette dernière eut un petit bruit de surprise avant de relever son regard, observant cet homme pas si inconnu que cela. Sa mémoire demeurait confuse, incapable de se rappeler où elle l’avait déjà vu…
 
Pour la première fois depuis longtemps, le Docteur se sentit revivre, redevenir cet être merveilleux et tellement unique d’autrefois. Celui ayant sauvé maintes fois la Terre. Celui traversant l’univers en le sauvant à chaque passage de plus. Un sourire de compassion apparut immédiatement sur son visage, une tentation grande d’aller caresser les cheveux de cette survivante sauvée miraculeusement par la maladie lui ayant évité son arrivée sur l’île.
 
Il aurait aimé prendre soin d’elle comme il l’avait fait avec sa fille. Néanmoins, c’était un souhait impossible. Le Docteur ne pourrait jamais la rendre heureuse, survenir à ses besoins sans travail, ne pourrait pas l’adopter sans aucune identité administrative. De plus, il devrait avoir l’avis d’Eva, son accord pour une « famille recomposée en apparence ».
 
Déglutissant à cette pensée, lentement, le Docteur lui tendit le grimoire, un pincement dans ses deux cœurs, son sourire se changeant dans la détresse. Le regard d’Ange bascula dans la surprise de ce cadeau soudain, s’emparant de l’ouvrage dans un « merci » à peine audible.
 
-          Pourquoi ce cadeau, monsieur ? Qu’est-ce que c’est ?
 
Un sourire tendre apparut sur les lèvres du Tenth Doctor, une seconde fois. Il fit un geste aux deux gardes pour souhaiter de « l’intimité », ces derniers, après l’avoir dévisagé, s’exécutèrent, restant à proximité, scrutant le Tardis avec curiosité. Ten les observa un court instant avant de reporter son observatoire vers la jeune fille. Il répondit en souriant :
 
-          Le grimoire de Maria.
 
-          Le…grimoire…de…Maria-one-chan… ? Répéta en balbutiant Ange.
 
Attendri, dévoré par son souhait de pouvoir devenir le père adoptif de cette petite fille, le Docteur s’agenouilla auprès d’elle, accueillant, presque prêt à la prendre dans ses bras.
 
Le Docteur était simplement désolé de ne pas pouvoir réaliser son souhait, d’être simplement de passage. Néanmoins, il avait désormais un espoir d’avoir commencé à sauver un être similaire à lui, d’être toujours là pour la soutenir et l’écouter, de pouvoir s’imaginer une reconstruction dans l’avenir. Tout dépendait de l’accord d’Eva Ushiromiya.
 
Un sourire délicat aux lèvres, le Docteur, apercevant les joues rougies d’Ange dû à son regard, se releva, embrassant sur le front la jeune fille. Ange sursauta, se sentant à la fois extrêmement touché et ne comprenant pas ce qui arrivait.
 
-          Maria aimait beaucoup ce grimoire, prends-en-soin. Lis le quand tu es dans ta chambre, dans le calme, et aide toi de toutes ces histoires pour avancer dans tout ce qui t’arrive, déclara dans une tonalité rêveuse Ten. Je pense que c’est ce qu’elle voudrait.
 
Ange hocha, avant de peiner à demander :
 
-          Qui…êtes-vous… ?
 
-          Le Docteur.
 







 
 
 
 
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